Une étude de cas : La TRÉSCA


Qu’est-ce que la TRÉSCA, quelle est sa mission et quelles sont ses valeurs ?

La table régionale en économie sociale a été incorporée en 2006 comme organisme à but non lucratif ayant pour mission de promouvoir l’économie sociale, de soutenir son développement sur le territoire et de favoriser la concertation entre les acteurs de l’économie sociale de la région afin de maximiser l’effet de leurs actions.

 

La TRÉSCA a aussi pour but d’accompagner des entrepreneurs dans leurs démarches pour l’ouverture d’une entreprise, d’associer les entrepreneurs ayant des intérêts communs, de favoriser l’échange de ressources, de produire du matériel éducatif, de produire des outils de promotion des activités des entreprises d’économie sociale de la région et d’aider les organismes à obtenir du financement.

 

Le Chantier de l’économie sociale a un rôle similaire à la TRÉSCA excepté qu’il chapeaute l’ensemble du Québec alors que la TRÉSCA est évidemment circonscrite à sa région administrative.

 

Leurs valeurs fondamentales sont la solidarité, la responsabilisation, la démocratie, l’égalité et le développement de l’humain. La TRÉSCA et ses membres se placent en opposition au système capitaliste, prônant des entreprises qui ont pour but d’engendrer des profits, mais dans le but de redonner à la collectivité et non seulement dans un objectif de rendement financier.

 

L’omniprésence du mouvement Desjardins et de la formule coopérative (35 coopératives sur le territoire de Lévis où est son siège social sans compter la fédération des coopératives du Québec) font en sorte que Chaudière-Appalaches est souvent surnommée le berceau de la coopération, de l’économie sociale et solidaire. À preuve, le logo de la Ville de Lévis au tournant des fusions municipales reprenait ce slogan : « Lévis, ville de coopération ».

 

Les mouvements syndicaux, le développement de lentrepreneuriat, le mouvement féministe, le mouvement communautaire ont également contribué à la montée du mouvement d’économie sociale dans la région.



Qui siège sur son conseil d'administration ?

Neuf personnes constituent le conseil d’administration qui siège et veille à ce que les intérêts de tous soient respectés. Ils sont représentés par trois entreprises d’économie sociale, un représentant du milieu municipal ou du développement économique, une Corporation de développement communautaire (CDC), un jeune représentant d'une organisation en lien avec la jeunesse, un représentant de la Table de concertation des aînés et un siège coopté. De plus, trois organisations sont représentées, sans droit de vote. Elle compte 64 membres actifs et son bureau est situé à Lévis.

 

 

 

Lorsqu’on regarde le membership, les entreprises représentées répondent à des besoins des personnes (hébergement, soins, etc.), des familles (CPE, activités sociales et culturelles, services, etc.), des personnes handicapées ou marginalisées (insertion sociale, éducation, etc.). On peut donc dire que l’économie sociale sur le territoire de Chaudière-Appalaches s’est développée pour répondre à des besoins économiques et sociaux au fil des ans.


Quelques membres…

Logos disponibles sur leur site web de chaque entreprise respective


Exemples de membres par secteur

 


Agroalimentaire

 

 

Jean-Michel Bordron : directeur général de la table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches.

 

Monsieur Bordron affirme que l’agriculture et la coopération vont de pair. Les marchés publics qui ont disparu il y a de cela quelques années sont maintenant de retour sous forme coopérative dans le but d’offrir une diversité au consommateur et de permettre aux entreprises d’économie sociale de croître.

 

 

Dominique Legendre : membre producteur de la coopérative La MAUVE

 

Madame Legendre affirme qu’en se regroupant il est possible de partager la structure de mise en marché. Ces entreprises d’économie sociale aident aussi d’autres entreprises à démarrer.

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=o8NqFC4et-Q


Environnement

 

 

Guy Lessard : président de Récupération Frontenac.

 

L’entreprise d’économie sociale s’immisce dans plusieurs types de projets au niveau environnemental : la récupération (livre, meubles, vêtements), le transport, l’éducation en environnement, etc. La société VIA à Lévis et Récupération Frontenac à Thetford Mines sont les deux entreprises d’économie sociale les plus vieilles au Québec.

 

 

Charles-Hugo Maziade : directeur de projet à la coopérative Forêt d’Arden.

 

Le projet agit sur différents fronts que ce soit sur le transport, l’énergie, la récupération, la consommation locale, etc. Ils vont visiter les gens dans leur milieu, donnent de l’information et font de la prévention de façon ludique, mais positive (casse-tête, enquête, quizz, etc.).

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FYotBArDuTY


Médias

 

 

Richard Lapointe : conseiller senior et formateur, Zonart Communications

 

Le rôle des médias d’information de type économie sociale est de parler des gens aux gens tant au niveau local que régional. Le but est de donner parole aux gens qui n’ont pas les opportunités de se faire entendre tout en parlant d’information, de culture dans une ambiance ludique et amusante.

 

 

Dario Roy : animateur à passion FM - radio Bellechasse-Etchemins

 

La radio est gérée par le conseil d’administration. Elle donne les nouvelles nationales et internationales, mais insiste sur le local et le régional. Elle fait par contre de la diffusion de musique locale.

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FHdOJx14aGo


Arts, culture et patrimoine

 

 

Claude Lepage : agent de développement culturel à la MRC de Bellechasse

 

Un des défis est de bien répondre aux besoins de la population et de convaincre les partenaires et les élus de l’importance de mettre sur pied des entreprises culturelles sur les territoires. Les retombées économiques de la culture dans la MRC de Bellechasse sont de 1.3 million. Cet argent peut être réinvesti dans la région.

 

 

Étienne Frenette : responsable du service éducatif au musée minéralogique et minier de Thetford Mines

 

Le rôle de cette entreprise économie sociale et de faire connaître la région, mais aussi d’accroître la connaissance des sciences de la Terre. Plusieurs partenaires se sont associés aux écoles primaires, secondaires et même collégiales. D’anciens mineurs sont même venus mettre l’épaule à la roue pour pouvoir aider à l’élaboration du projet.

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=cORiHLPsasw

 


Famille

 

 

Élise Paradis : directrice générale du regroupement des centres de la petite enfance des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches

 

Les centres de la Petite Enfance ont pour mission de permettre la conciliation travail-famille et de soutenir le développement global des enfants. Dans Chaudière-Appalaches, nous retrouvons 89 installations pouvant rejoindre plus de 5000 places et 12 bureaux qui coordonnent 6069 places en milieu familial.

 

 

Katia Chardonnet-Morin : présidente de Ressources-Naissances

 

Les entreprises d’économie sociale permettent d’aider les familles, peu importent leurs revenus et leur statut social. L’entreprise Ressources-Naissances aide les familles dans l’accompagnement via des ateliers (yoga prénatal, yoga postnatal, massage pour bébés), des cafés rencontrent, espace allaitement, etc.

 

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=cOuU6U841bQ